B.Dandelion

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District 9

 

 

Loooong time no see !  Je ne ferai pas le compte des mois passés depuis le dernier article.  Ma seule excuse se résumera à : life happened. Nous sommes d'accord, ça ne pèse pas lourd donc je vous propose d'abréger là mes souffrances pour entrer dans le vif du sujet.

 

Comme le titre de l'article l'indique peut-être,

 

J'ai regardé "District 9".

Film de science-fiction réalisé par  Neill Blonkamp et sorti en 2009, et ce n'est pas exactement par hasard que je suis tombée dessus : après avoir regardé les fameux  Alien (vous savez, Ripley et tout ça) et  Aliens, continuons dans la veine extraterrestre.  J'ignore totalement si District 9 est  un film très connu, un peu connu ou pas trop,  en tout cas je ne savais pas à quoi m'attendre au-delà de quelques extraterrestres, et j'ai fait la gaffe de  le regarder en mangeant. Conseil, ne le regardez pas en mangeant, ça donne une drôle de nausée.

 

Certaines scènes sont  visuellement horribles, sans parler de quelques situations immondes. Pour autant District 9  n'est pas vraiment un film d'horreur...  c'est en partie ça, en partie tout à fait autre chose.  Le mélange contribue à en faire un film qui vous laisse désemparé à danser sur vos deux pieds sans savoir lequel est le bon, et la musique de  Clinton Shorter n'aide pas à se décider.

 

Dans les années 1980, un vaisseau extraterrestre s'arrête dans le ciel de Johannesbourg. Lorsqu'on envoie une équipe en reconnaissance,  on y découvre des créatures en très mauvaise santé dont, en vérité, on ne sait pas quoi faire. Le vaisseau ne peut pas repartir (grosse, grosse panne) et on décide de parquer les extraterrestres dans ce qui deviendra un bidonville. Pendant vingt ans, la cohabitation entre humains et aliens  génère vols, violences, meurtres, émeutes, gangs...  finalement, en 2010, le gouvernement décide d'expulser les extraterrestres.  Et c'est un homme d'apparence tout à fait banale qui va se retrouver aux commandes de l'opération : Wikus van de Merwe.  Dans le genre ridicule et à côté de la plaque comme chef de mission, il est parfait.

 

C'est d'abord filmé comme un documentaire.  Flashs info, interviews, images de surveillance,  séquences "caméra sur l'épaule" etc. Il y a un côté ironique et second degré qui m'a beaucoup plu (mention spéciale à cette habitante du bidonville :  "ils vous  volent vos chaussures et ce que vous avez sur vous puis ils vous battent et ils vous tuent". Miam).

 

Donc, je m'apprêtais à prendre ce film comme une bonne blague bien construite... oui mais voilà.  Quand on ne s'y attend pas,  ça sombre dans l'horreur. De l'horreur, on arrive à un cynisme brutal. Puis à une violence  et une cruauté un peu trop réalistes pour ne pas faire grimacer.  Et quand on s'y attend encore moins,  l'histoire devient triste et prend des accents dramatiques.  La réalisation se fait progressivement plus filmique, et je pensais que ça me gênerait plus que ça, mais en fait ça passe très bien.  J'avoue avoir été beaucoup moins emballée par le côté "drame", ça paraissait trop facile par rapport au reste. 

 

Quid des  armes et des explosions et des grosses bastons qui  viennent s'ajouter au décor ? Ah, ça... c'est tellement démesuré que pour le coup c'était réjouissant.

 

Finalement, ce fut un visionnage  plein de surprises  et qui m'a fait passer par pas mal d'émotions.  Difficile d'avoir un avis définitif sur ce film,  mais je suis contente de l'avoir vu c'est certain. Petit regret par rapport à la toute dernière image du film... j'aurais aimé qu'elle ne soit pas là. Mais chut, n'en disons pas plus sinon c'est pas drôle.

 

Voilà voilà pour aujourd'hui.

 

Bon allez, ça faisait plus de cinq mois en fait. Mais j'espère rôder plus régulièrement par ici et abreuver vos écrans d'articles  passionnants et  merveilleux. Alors préparez-vous une citronnade et ne vous éloignez pas trop.

 

En attendant, bonne dégustation !



09/12/2016
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